sortilèges

Femmes sauvages et louves blanches
faufileuses de nuées,
la ronce à leurs crins crochetée ;
vents s’élançant tordre le silence,
sorcières chasser le diable au collet,
garou le follet, lupeux voraces,
le fé des fontaines enfui.
Ci, l’âpre monde se mit à l’envers,

là, l’écho avalé s’épuisait à se pendre ;
un demi-jour de grande lune,
l’œil rond et bleu du lac regardait la montagne.

Dans la démence des chemins creux
aux temps éployés imparfaits,
qu’on n’y perde, s’il se peut,
le goût des conteurs simples
des chiffonniers du soir
ni des sculpteurs de cendres.
(Photographies V.D)