inactualités et acribies

Où ?

18 Juin 2022 , Rédigé par pascale

 

         Il vaut mieux prendre l'avion. Pour qui aime les nuages, les merveilleux nuages, toujours, partout, à toute heure, la récompense est au bout des yeux, on y pensera devant un tableau de Madame Vigée-Lebrun, un peu plus tard.

          Une poignée de minutes sépare les deux ciels. Le second joue le cuivre et le sable, les reflets d'or et la poussière propre.

         

 

      

 

Ni à Rome, ni à Palerme, les mandariniers.

Ni minéral, ni d'acier, puissant, ardent, ni égyptien ni de Prusse, entre cobalt et cyan peut-être, céleste assurément, divin probablement, un ciel d'ailleurs qui passait là et s'installa.

 

 

 

 

                                  

Le soir, le marché plie ses étals, dresse des tables, sert le piéton.  

 

L'orage grondait, la pluie giclait de toute part, au-dessus de la ville menacée menaçante.

 

 

 

 

  Les lampions sont d'ici tout en étant d'ailleurs, je n'ai quitté ni la ville ni son cœur.      

 

 

 

 

 

Coupé en deux le soleil roux ; déformée la lune opposée ; ouvrant l'espace, le couvercle aménage une trouée d'ardoise. Le soir grisaille en sa lumière.

 

Peut-être deux indices fiables ? La façade en ses droitures cachant des baroqueries, le café onctueux et la brioche crémeuse,

pour un moment et malicieusement, sont les preuves les plus fermes du nom de cette ville qui joue subtilement, dans la langue française il est vrai, avec l'impérative nécessité d'y aller.

 

S'étonner : à droite aucun signe qui trahirait le lieu, à gauche, quelque chose d'inéluctablement italien. mais seules, assurément, les deux caresses blondes, mettent le nom de la ville sur le bout de la langue.

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